Feliz Navidad
Capitale de la Bolivie: La paz

Premier
tour dans la ville c’est l’agitation de Noël. Tu trouves de tout dans les stands,
bonnets à pompons, ponchos, répliques de blousons et polaires North face en
tout genre pour 150 bolivianos, soit 15 euros. Parfums, chocolats, appareils
photos, clé USB…. Bref ça grouille de monde.
Le soir
de Noël on reste l’hotel, le repas est un plat typique dont j’ai oublié le nom.
Soit pour changer: poulet, patates, le tout baignant dans un bouillon… le
classique Amérique du sud avec quelques variantes selon les pays… mais dans
l’ensemble, t’as intérêt d’aimer le poulet patate pour survivre!
On
rencontre Audrey et Marie, qui vont devenir mes compagnons de route ces 2
derniers mois… C’est pas la soirée folle ambiance mais on a quand même le droit
à nos clichés photos avec le petit bonnet de Noël en prime! La joie quoi!
A La paz,
on retrouve les boliviennes en costume traditionnel, j’ai d’ailleurs voulu la
jouer touriste polie en demandant à une femme sur le marché aux légumes si je
pouvais prendre son étalage en photo , et bien ce sera non! ça s’est fait… du coup
j’ai tracé et je ne me suis pas attardé dans le coin. C’est aussi l’endroit
idéal pour faire ses achats. D’abord parce que tout est bon marché en plus tu
peux négocier à mort, et dans le marché aux sorcières il y a la panoplie de tout
ce que tu peux trouver plus ou moins en tissus, bijoux, sacs et autres
souvenirs Incas dans les pays Alentours.
A noter,
que au Pérou la qualité semble meilleure mais au final, pas sur que ça vaille
le coup de payer plus cher. Les filles achètent des sacs en cuir, des
pendentifs. Quand à moi je me contente d’une petite pochette en tissus
(toujours économie de place) et mon gilet Lama en laine d’alpaga à 70
bolivianos soit 7 euros, devenu un incontournable de mes tenues depuis! J’ai du
m’acheter une bague pour 20 bolivianos (2euros), achat compulsif, à une femme que j’aimais
bien… finalement j’aime bien ma bague aussi!
Pour notre dernière journée notre nouvelle équipe de 4 part à
la vallée de la lune, le site n’est pas tant incroyable mais notre expedition
nous a value de bons fous rire. Motivés, on recherche le moyen pour s’y rendre par
le bus, en mode local donc. Ce qui donne, on monte jusqu’au dernier centimetre d’espace dans le bus, comme je suis la dernière je me retrouve sur la marche à
la porte, porte ouverte évidemment! Le petit plus tu prends l’air, le petit
moins, quand le bus s’embarque dans un virage j’ai comme une petite
appréhension. Les autres ne sont pas mieux lottis. Lucas est plié en deux et
entassé dans la masse. Il faut dire que tout est à la taille bolivienne, du
coup c’est un peu le monde des mini- pouces. Audrey s’en tire pas si mal écrasée contre le pare- brise, quand à Marie, elle tient en équilibre entre deux marche
à la force des bras… On a eu le temps d’observer la vie du dimanche de Noël, après
genre 1h30 de bus au lieu de 30 minutes (c’était un jour de bouchons). Les
familles qui pique- nique au bord de la rivière, on joue au ballon et les enfants
ouvrent et découvrent leurs nouveaux jouets… rollers, vélos, voiturettes, kitchenette, cerf volants… bref, l’étalage des magasins en plein air.
Le lendemain, les filles décides de nous suivre pour la suite de l’aventure.
C’est donc tous les 4 que l’on part en direction de Copacabana, ville au bord
du Lac Titicaca…
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