365 jours of traveling: Dream big!




J'écris,j'écris pas, j'écris si ... Ça fait des mois que je cherche à me motiver. J'ai encore et toujours beaucoup de retard si on pense aux parties du voyage non écrites. D'ailleurs parmi celle là, 2 de mes favorites destinations: Fiji et le Japon, l'endroit qui m'a transporté le plus, un univers envoûtant. J'y suis d'ailleurs resté  un mois en juillet 2014 juste avant mon premier retour où j'y ai fait un périple en train en parcourant tout le sud de l'île. L'an dernier j'y suis retourné en mai juste avant mon retour. J'ai passé 10 jours à Kyoto chez mon amie Megu. J'avais séjourné chez elle lors de mon passage à Kyoto l'année précédente et on avait passé un moment génial. On s'était promis de se revoir très vite. Quand mes amies en France m'ont appelé pour se retrouver en Italie , à Milan a l'occasion de l'EVJF d'une des nôtres. J'ai tout de suite pensé m'arrêter au Japon en chemin. J'adore ce pays et "j'adooooore les sushis".
Étant en nouvelle Calédonie, cette escale ne me coûtait finalement pas plus cher que le retour direct. 
Je réalisais il y a quelques jours que le 31 décembre 2015 , cela faisait exactement deux ans et demi que j'avais commencé ce voyage extraordinaire, allant même au delà de mes rêves. J'ai pensé que c'était le bon moment pour faire un bilan de cette 2ème année de voyage en solo avec mon cher sac à dos (toujours aussi lourd malgré mes bonnes résolutions).
Repartie pour 7 mois. 
Cette année après mon fabuleux voyage au Népal, Katmandou, je pense à ces merveilles architecturales de la capitale et des villages alentours, je ne peux m'empêcher d'imaginer avec tristesse ce qu'il en reste aujourd'hui. Cette année par 2 fois le Népal a été touché par les tremblements de terre et je sais que nombre de ces lieux ont été détruits. Je repense aussi à la famille avec laquelle j'ai vécu quelques semaines et l'école où j'allais chaque jour. Je sais que tout le monde va bien, mais je sais aussi que les relations diplomatiques avec l'inde rendues difficiles depuis ces derniers mois, ont coûté à mes amis une pénurie de pétrole. Donc plus d'essence pour alimenter motos et scooter. Leur mode de vie déjà épuisant s'en est trouvé alourdi, les trajets devant être faits en vélo... 
Fin décembre il y a donc un an déjà, j'ai clôturé 2014 et commencé 2015 au Sri Lanka, un cyclone en pleine période sèche, effondrement de routes, mais des paysages fantastiques, l'expérience locale du bus à ne pas manquer, les éléphants en liberté, encore de nombreux temples, des sites historiques... Étant donné la pluie, on a moins apprécié les plages durant ce voyage, mais elles méritent de s'y attarder. Après le Sri Lanka, ce fut l'Australie.
Immensité, diversité des paysages, un accident de voitures, des hasards heureux, des surprises de taille, notamment 2 très grosses surprises dans un petit van! Les kangourous et les koalas, le diable de Tasmanie, les wombats, une faune complètement nouvelle pour moi, telle sortie d'un livres d'images.
L'expérience se poursuit en Nouvelle Zélande avec un Road trip joyeux en compagnie de ma maman que j'ai baladé sur les sommets des alpes du sud, dans les fjords... Grande bouffée d'air pur. 
Je me suis envolée ensuite au paradis: Fiji. Des îles paradisiaques, douceur du climat qui me réchauffe enfin le corps, douceur et joie de vivre des fidjiens. Des moments de partage,  des soirées en musique autour d'un feu à boire le kava et à jouer aux cartes, cuisiner de façon traditionnelle le lovo: tresser les panier en feuille de palmier pour y mettre le poisson et  les légumes avant de les enterrer avec les cendres sous terre pour la cuisson. Ouvrir les noix de coco à nos pieds, Les randonnées aux sommets de l'île pour voir le soleil se coucher, quelques jours passés dans une école , vivre aux rythme des enfants, partir le matin à travers la forêt pour rejoindre le village, rentrer en chantant un enfant devant, un autre derrière et un troisième fatigué sur le dos. Nager avec des requins, que les fidjiens attrapent à là mains. Passer les fêtes de Pâques, invités à manger dans les familles du village. Aller à l'église en bateau le dimanche matin. Un séjour trop court, pas partie et déjà envie d'y retourner. 
J'ai ensuite choisi la nouvelle caledonie. D'une part car c'est une destination oú j'étais curieuse d'aller depuis mes années étudiantes en fac de géographie mais aussi car après toutes les destinations anglo-saxonnes du pacifique, cet archipel français me permet de voyager sans date, sans visa, sans prochain billet. Je retrouve le goût du voyage en liberté. Je suis pourtant déçue à mon arrivée. Nouméa, c'est la côte d'azur à 22 000 km de la France, j'ai du mal à passé mes premières impressions négatives et à me motiver pour découvrir ce morceaux de terre, trop français à mon goût. Et puis une fois encore, mon arrivée se fait avec celle d'un cyclone et une tempête qui empêche de mettre le nez dehors pendant presque une semaine. Au moins, je fais des courses au super U, je mange quiches Lorraine et fromage, j'achète ma baguette, et des meringues au chocolat, retrouver ces goûts familiers me redonne le sourir. Après  ça, je retrouve quand même le goût du voyage. Je rencontre (merci internet et les réseaux sociaux) une parisienne super sympa, j'accroche immédiatement et on décide de faire ensemble le tour de l'île en partant vers le nord. Avant notre départ, j'ai décidé de profiter d'une offre locale spéciale: la fête de l'avocat qui me permet d'aller à moindre coût pour le week-end sur l'île de Maré en bateau (surnommé le vomito). Elle appartient aux iles loyauté composées de 3 entités: Maré, Ouvé et Lifou . Je retrouve enfin les paysages sauvages, la nature et les gens authentiques que je recherche à travers le voyage. La pluie est toujours là mais elle m'aura permis de faire plein de rencontres, de passer du temps à discuter avec les gens autour d'un bon repas. J'ai encore une fois eu la chance de partager cette aventure avec une fille super, Grace, elle est irlandaise, a vécu 4 ans en France, alternant prof de français et de musique, aujourd'hui elle voyage en donnant des cours de yoga. On a découvert ensemble le folklore des iles loyauté, la musique les danses sont à l'honneur durant la fête de l'avocat et évidemment les avocats! On a à goûté au repas traditionnel, poisson, langoustes, chauve-souris et oui! Encore des découvertes culinaires. Sur marée, pas de bus, le meilleur moyen de se déplacer à part à pieds c'est l'auto-stop. Je suis pas une grande fan car je suis surtout très peureuse. Mais ça nous a permis de rencontrer des gens fabuleux. Au final on avait notre chauffeur qui passait nous chercher tous les matins pour aller à la fête au village. Il chantait  tous les soirs sur scène et était ravi qu'on reste l'applaudir. Après  ce week-end , j'ai repris le couchsurfing et Pauline mon hôte était une fille pleine d'énergie qui m'a redonnée l'envie de découvrir la Calédonie. Puis, J'ai passée une semaine pluvieuse à faire du volontariat soit du ménage, dans un gîte au sommet d'une colline avec une vue magnifique sur la mer. J'étais avec une anglaise, la vraie baroudeur qui a fait le tour de l'île en stop avec sa tente, qui n'a pas peur de dormir n'importe où malgré les lois territoriales très complexes de la Calédonie. Parce que là  bas partout où tu vas, tu dois surtout respecter là "loi coutumière". Chaque route , chaque village est soumis à là loi de sa tribu. Il faut demander une autorisation auprès du chef pour entrer et traverser dans chacun de ces lieux... Bref un casse tête qui peut si t'as pas compris le fonctionnement te faire courir très vite poursuivie par les coups de feu des proprios. Ça  rigole pas du tout avec ça en Calédonie. Évidemment lors du séjour au gîte Alexandra l'a expérimenté, rentrant à toute allure, poursuivie par un fermier excité et son fusil. Elle m'aura aussi traîné sur les petits chemins de terre , non pas à bicyclette comme le dit la chanson mais en camionnette. Les gens se sont arrêtés par pitié se demandant comment on allait rentrer perdues dans des sentiers reculés. Elle voulait traverser à pieds à marée basse pour rejoindre un îlot face à la côte. On a fait un bout de trajet à l'arrière d'une camionnette chargée de noix de coco, et c'est un gendarme à la conduite endiablée qui nous a ramené  au gîte avant de prendre son service de nuit. Une chance qu'il nous ait ramassé. Comme il dit: " A cette heure ci, il n'y a plus personne dans le coin". Le lendemain il passait prendre Alexandra pour la conduire à l'aéroport et m'a proposé la visite du coin le jour suivant: vis ma vie, un jour à la gendarmerie! Tout un poème. Je passe la description du calédonien d'origine tahitienne avec une dent sur 2... Je vous laisse le plaisir d'imaginer la suite, exercice de style: allez encore plus loin que ce que vous pouvez imaginer.... Plus loin...voilà on doit y être. Ah oui mon ami est fan des armes.
Après tout ça j'ai enfin fait le tour de l'île avec Steph, campant la plupart du temps, sous des nuits étoilées et des matins face à la mer, sous les cocotiers, magique.
Ma dernière semaine je l'ai passé sur l'île des pins. Un lieu mythique où je rêvais d'aller depuis le début de mon voyage. J'avais vu une vidéo de voyageur qui m'avait fait rêver. Monter sur une pirogue qui traverse le lagon turquoise. Pêcher à la main , se balader dans les rochers  et sur les sommets de l'île, explorer les plages. J'ai encore rencontré ici, la bonne personne pour découvrir l'île à la Robinson crusoé, Gaby, me faisait cuire la pêche au feu de bois le soir. Finalement après un mois et demi sur l'île je suis forcée de constatée que j'ai passé de fabuleux moment en Calédonie. 
Voilà  l'heure du retour en France, mon stop au Japon, avec le plaisir d'y retrouver tout ce que j'ai adoré découvrir l'an passé. Les onsen, bains traditionnels publics japonais. Les bars japonais et leur ambiance délirantes. Les temples magiques, l'ancienne capitale NARA dans laquelle de petits cerfs se baladent en liberté, les restaurants, le karaoké, les sorties en kimono.... Le bonheur.

Apres encore quelques heures d'avion ajoutées au compteur...

Milan, j'arrive la première dans l'appartement qu'on a loué sur Airbnb, une douche, une sieste pour me remettre du décalage horaire et à 22h l'accueil de mes copines laissées en France 7 mois plus tôt. Je revois encore Virna se retourner vers les autres en me voyant: " c'est fou comme elle ressemble à Caro, la proprio" bah ouais, c'est moi! Bon, joie des retrouvailles, on se sert dans les bras et tout et tout et on part toutes ensembles, affamées se trouver un endroit pour dîner et rattraper en bavardages nos expériences de l'année : pizza, l'Italie quoi. Le lendemain, Balade à vélo dans Milan, j'adore et déjà je me dis qu'il faudra que j'y revienne. L'incontournable Duemo et ses toits. Le soir c'est caocktail et danse jusque dans les rues. Il fait chaud, on est heureuses. Le dimanche, on finit notre weekend à l'expo universelle car on veut profiter jusqu'au bout de ce moment, tellement d'ailleurs qu'on saute dans le bus qui nous mène à l'aéroport de justesse après avoir couru sacs sur le dos à travers la ville, le métro... Une minute avant le départ en sueur et à bout de souffle, on s'étale dans nos sièges . Quelques heures plus tard dans l'avion, la tension retombe, j'ai passé le vol à dormir comme une masse. C'est en voiture avec les copines que je rentre à la maison, transportée que dis je enivrée de bonheur. 
Je decide de profiter de mon temps libre et de ma mise en disponibilité pour ne pas voir les gens en coup de vent mais pouvoir passer de vrais moments ensembles. Comme de petits voyages dans mon grand voyage. Je sillonne la France, Paris- Deauville- le cap ferret- aix  en Provence- Nice - les mariages de mes amis, à Vichy : Franco américain, entre ma copine Laura de Seattle et mon ancien collègue français. J'y retrouve mes amis de Seattle. Une fête de 3 jours où je profite de chaque instant. Puis celui de mes meilleurs amis, Deauville, les vélos pour aller à la mairie, la plage, une ambiance champêtre,  des copains contents d'être ensembles, on danse au son de l'orchestre de jazz manouche... j'adore aussi mes retours en France! 
Retrouver ma famille mes amis c'est aussi un des moments du voyage qui fait qu'on l'apprécie. On se retrouve, se redécouvre et surtout on profite de ce temps cher qui nous est compté. Comme chaque année j'ai mon escale barcelonaise chez ma sœur chérie. Le temps s'écoule et sans que je m'en aperçoive le mois d'octobre est déjà la. J'ai rendez-vous avec Suzana, amie hongroise rencontrée en Indonésie l'an passé. Je pars à Berlin, ville où j'ai toujours rêvé d'aller. Et je ne suis pas déçue. Berlin est une ville extraordinaire, vivante, vibrante, moderne et chargée d'histoire, d'âme. Berlin fait mal et à la fois vit à toute vitesse, on a envie de l'explorer. Je me sens même l'envie d'y vivre. 
À mon retour je commence à "planifier" mon nouveau départ: envie de Costa Rica et comme mon organisation n'est jamais très fixe me voilà qui achète un billet pour Los Angeles. Les Etats-Unis, c'est trop tentant, Seattle me tend les bras! Je décide de passer une semaine à San Francisco en chemin. Puis un long mois et demi à profiter de cette ville et de mes amis que j'ai laissé il y a 2 ans déjà. C'est la période de thanksgiving et des préparatifs de noël. Quelle joie d'être parmi eux. Balade à la mer, au grand air, les montagnes, les lacs, le train de noël au pied du Mont Rainier: volcan majestueux haut comme le Mont blanc et enneigé 365 jours par an. Mes restos préfères, concerts, les brunchs, le karaoké, les soirées salsa au ballroom, Seattle, tout ce que j'aime! Tout ce qui me manquait! 
Je profite de chacun et pour ça je déménage tous les 3/4 jours, ça me permet de retrouver différents quartiers de la ville. J'en prends une bonne dose, avant de repartir.

Le 17 décembre, dernière étape de l'année: Tahiti et la Polynésie française. Je retrouve ma cousine qui vient juste de s'installer. On part pour fêter Noël sur l'île sœur de Tahiti: Moorea. Le lagon, les palmiers, les pilotis sur l'eau. Je marche enfin sur ce ponton au dessus de l'eau turquoise. Noël à Tahiti, c'est cliché , mais c'est surtout sacrément génial. 24 décembre, je me lève et ouvre la fenêtre de mon bungalow luxueux face à la mer. Un magnifique cadeau de noël que ma cousine vient de me faire. Tout ici est douceur de vivre. Le temps s'arrête. Un seul mot: s'émerveiller! 
La semaine suivante on s'envole à Fakarava, île qui appartient à l'archipel des iles sous le vent. Bijou de la Polynésie, le paradis des plongeurs paraît il. Je décide donc d'en faire mon expérience. Le 31 décembre je refais dans ce lieu féerique mon baptême de plongée. Les requins pointes noires viennent nous lécher les pieds sur la plage, de gros poissons Napoléon verts et bleus sont aussi tout près du bord, des poissons trompette tous jaunes, des poissons clowns, des poissons perroquets, un arc-en-ciel de couleurs. 
Une magnifique expérience pour cette dernière journée de l'année. 
La soirée au bout du monde pour le passage à la nouvelle année ce sera "The  cherry on the cake!"
Raimiti : "là où le ciel se confond avec la mer." N'aura jamais mieux porté son nom. On adore l'endroit, avec de magnifiques bungalows qui font face au lagon ou face au récif. Éric le propriétaire est un grand voyageur qui a adopté la Polynésie depuis plus de 30 ans. Il a construit un endroit véritablement magique, qu'il reconstruit d'ailleurs après chaque tempête, cyclone... Œuvre sans fin. Les coquillages suspendus aux fenêtres, les tissus aux fleurs de tiaré, les maisonnettes en bois et Bamboo, un bénitier géant dans la salle de bain sert de lavabo, des lenternes dans tous les coins ... Mais tout ca n'est rien comparé à la surprise qu'il nous a réservé ce soir. Après  la plonge c'est avec son trimaran fait maison qu'il vient nous récupérer. 3 coques sur lesquelles il a construit un plancher. On le voit arriver de loin, les rideaux de la pergola qui trône au milieu flottent au vent, au bout du bateau, 5 drapeaux qui donnent à son engin un air majestueux, il y a installer un coin cocktail, avec des fleurs sur chaque verre, mis de la musique, des transats, et des sièges suspendus. Un barbecue et des langoustes géantes pour le dîner. On embarque à bord d'un bateau sorti d'un film de Disney. On flotte sur le lagon au soleil couchant, le ciel se confond avec la mer comme le dit le dicton polynésien. Une vue A 360° avec les couleurs passant du bleu, au rose, au jaune, au rouge, la lumière qui tombe, emportés sur l'eau au son de la musique, on dîne sous les étoiles. L'année 2015 se termine, flottant vers de beaux horizons. Comment ne pas se prêter à rêver que 2016 sera encore plus merveilleux. Demain, l'année commence, le voyage continue.
Chaque jour est une surprise et il suffit d'ouvrir les yeux pour le voir et tendre la main pour la cueillir.
Bonne année !!!!!!


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