Retour au bercail! J+ 365 jours
Le pilote a annoncé qu'on survolait Paris et j'ai pleuré. Un an. Un an à voyager, rencontrer, de nouvelles personnes, parfois si proches en si peu de temps, apprendre à se séparer. Combien de fois j'ai pleuré en quittant un lieu ou une personne rencontrée devenue cher. Loin de tout, seule mais sans réellement jamais l'être. On s'attache. On se détache tout aussi vite. C'est comme ci j'avais laissé un morceau de mon cœur dans chacun des lieux que j'ai aimé, chacune des personnes qui a marqué mon voyage par sa présence, sa compagnie, son amitié, ses rires... Avec le temps je n'ai plus pleuré. J'ai recommencé il y a une semaine quand j'ai quitté Kyoto et mon hôte devenue amie, Megu. Cette année j'ai réalisé un de mes rêves en voyageant seule pendant un an, libre de toute contrainte sociale, de tout devoir ou travail. En suivant mes envies ou parfois aussi celles des autres devenues miennes, ou plutôt parce que mon envie était "d...