Las islas sorprendente # merveille du monde 4# Titicaca 2 parte


Après notre retour précipité sous la pluie de l'isla Del sol nous partons vers Puno, passage de la frontière péruvienne. Au programme les îles flottante,Uros et les îles Amantani et Taquile. Au départ pour faciliter la visite et rentabiliser notre temps on décide de prendre un tour organisé pour cette étape, bien que comme toujours ce n'est pas ma tasse de thé. Je pose donc ma question pertinente comme à chaque tour qu'on achète: "va  a ser bien el tour?"  Question inutile puisqu'un "non" est peu probable. Apres une nuit dans un hôtel ou une fois encore on a promis une douche chaude qui se révèle froide, après m'être pris un coup de jus en essayant de régler le problème, avoir finalement sèchement incendié le mec de l'hôtel et lui avoir demandé de me trouver une autre douche qui fonctionne.... Je prends à 5h du mat,bien saoulée, une énièmes douche glaciale! Bref, on récupère nos tickets pour le tour et on embarque donc à nouveau sur un bateau entourées  de touristes allemands, chinois, péruviens, d'autres Français (le bon couple bien bof pour changer). Bref, le monde est à vous! Un peu moqueuses avec les filles on a trouvé notre cible du jour. Les copines chinoises, couvertes de la tête aux pieds tels 2 supers héros.

    




 On les prend en photos, nous aussi on joue les bofs françaises! et oh surprise une des 2 parle un très bon français....bien bien bien.... Première escale donc sur les îles flottantes. Concept assez extraordinaire d'amoncellements de bambous séchés pour en faire une base solide au milieu de lac titicaca et y construire des habitations. Cet arrêt très touristique avec le guide à fond ne nous mets pas en contexte très local.


 











Qu'à cela ne tienne la prochaine escale pour le coup va nous plonger en immersion totale et en plein fous rires par la même occasion. Tous rassemblés sur la place du petit port , la nouvelle tombe: " on va vous repartir dans des familles" "ah des familles??" Quelques femmes à l'habit traditionnel de l'île et au visage mortuaire sont là pour nous accueillir... Petit coup de sang, laquelle de ces gentilles dames va nous prendre sous sa cape? Rebecca. On la suit à travers la colline, sans trop comprendre ce qui se passe. Elle pousse le portillon en bois et nous fait pénétrer dans son jardín. Fleurs, potager: pommes de terres, autres tubercules, quinoa... Un enclos ā mouton aussi. Les enfants, une petite fille de 3 ans et son garçon de 8 ans. Elle nous montre nos quartiers, détail intéressant, le pot de chambre sous le lit! Une petite explication s'impose.... Il y a bien des toilettes dans la cours mais Rébécca explique  qu' on ne peut s'y rendre la nuit car il fait trop noir. 
On joue ensuite dans le jardin avec les enfants pendant que Rébécca nous prépare le repas. Vers 16 heures on passe à table, on mange toutes les 3 dans leur piėce principale. Rébécca nous tien compagnie en enroulant son fil de laine en pelote autour d'une sorte de bilboquet en bois. Elle nous explique qu'elle tricote pour vendre aux touristes et avoir un petit revenu complémentaire. Sinon la famille s'auto suffit avec le potager entretenu par David et l'élevage des animaux. Sur l'île, juste le nécessaire, les femmes accouchent entre elles à l'eau chaude, ambiance bonne enfant (Rébécca précise au passage qu'elle ne veut pas de troisième enfant car c'est trop douloureux) pas d'hôpital ni médecin, seulement des remèdes locaux. En cas de maladie grave il leur faut traverser le lac pour se rendre à Puno, soit 4 heures de barque. Il y a une école avec une institutrice originaire de l'île et une autre venant de Puno. Sur l'île, 4 communautés  qui rassemblent au total 4000 personnes. Elles se différencient par leur costume traditionnel. La tenue de Rébécca est composée d'une chemise blanche brodée de roses cousues par son mari ( ce sont les hommes qui se chargent de la broderie, il faut environ 3 ans pour apprendre à réaliser une chemise), deux jupons en feutrine l'un sur l'autre, une ceinture confectionnée par Rébécca, le tissage de la ceinture nécessite aussi un apprentissage long et spécifique. Sur la tête une sorte de châle noir avec des broderies à chaque extrémité. Au pieds, sandales pour tout le monde! Ça nous a marqué par ce que ce jour la, pendant le dîner une énorme averse est tombée sur l'île d'un seul coup, éclair, grondement de tonnerre, une tempête impressionnante. Quand elle s'est arrêtée, David nous propose de nous emmener à la fête ( la boîte de nuit du coin) on doit alors revêtir les vêtements de Rébécca. Première crise de rire. Il faisait environ 25 degré dans l'après-midi, le sol est recouvert maintenant d'une épaisse couche blanche au sol et il fait un froid glacial dehors. On nous donne des couvertures pour nous recouvrir la tête et ne pas mouiller les costumes. On part dans la nuit et dans cette espèce de neige bouillasse formée par la grêle. En moins de 2 on a les pieds trempés malgré nos chaussettes épaisses en laine d'alpaga. David, lui ne porte que ses fameuses sandales en cuir. On monte quasi la moitié de la colline pour arriver à la salle. Le chemin dans le noir éclairé par la lampe de David est glissant et laborieux. On est aussi fatiguées et essoufflées par l'altitude. Encore plus de 4000 mètres sur l'île. On entre dans la salle. On est parmi les touristes courageuses qui on voulu mettre le nez dehors par ce temps. On fait sécher les chaussures et on se regarde les uns les autres en se demandant ce que nous réserve la suite du programme. 3 musiciens, banjo, tambour et flûte de pan, se mette à jouer, folle ambiance! Nos hôtes viennent nous faire danser, en rondes et farandole en tout genre. Une fois de plus on part en éclats de rires, se demandant comment on a atterri ici. Situation tellement improbable et inattendue. Dans l'après- midi on était monté au sommet de l'île pour atteindre le site en pierre de la Pachapapa ( Dieu vénèré par les incas qui a son pendant féminin, la Pachamama, soit la terre mère. En haut il faut faire 3 fois le tour du site puis ramasser une pierre que l'on ajoute à l'édifice entre les pierres du muret et faire un vœux. Le lac semble s'étendre tel une mer à perte de vue. Les nuages assombrissent le ciel, les femmes qui longent le chemin inca pour vendre leur artisanat commencent à replier leurs plaids avant l'orage. Elles redescendent le chemin avec leur gros baluchons. Et dire, que ça nous semble déjà tant difficile sans aucune charge! Plus bas des garçons jouent au foot dans la cours du collège et notre petit hôte est là pour nous ramener à la maison pour le dîner. La famille dîne avec nous ce soir. On est toutes les 3 à table, les enfants mangent sur un petit banc à côté dans leurs assiettes creuses. Soupe de quinoa, légumes , l'alimentation de l'île est principalement végétarienne. Les parents David et Rébécca sont assis au sol dans un coin de la pièce près de la marmite. On montre à Rébécca des photos de la ville sur le tablette d'Audrey, choc culturel. On lui achète gants et chaussettes pour se prémunir du froid. On prend des photos, Rébécca revêti exprès son habit traditionnel. Je promets de les envoyer. David m'explique que de la ville il faudra un mois pour recevoir le courier. La vie sur l'île est difficile, après l'orage la maison a pris l'eau dans certaines parties. David explique que maintenant c'est mieux car il l'a reconstruite entièrement plus en pente après qu'elle fut inondée et détruite lors d'un précédent orage. Il a mis plusieurs années à reconstruire seul sa maison. 5 ans je crois. Notre passage sur l'île nous laisse un souvenir mémorable avec beaucoup de rire et de beaux moment partagés, après seulement 2 jours on a un petit pincement de repartir. La fin du tour se fait sur une troisième île. 
























Devinette: quel est l'âge de David et Rébécca?


Le guide nous conduit jusqu'à la place centrale, les costumes paraissent plus ou moins semblables mais il y a tout de même des différences significatives. Notamment les bonnets des hommes. D'une couleur rouge pour les hommes mariés et multicolores pour les autres. Pour les célibataires le positionnement du bonnet a toute son importance! Comme nous fait remarquer le guide, ici on a pas internet pour se rencontrer! Donc le pompon du bonnet à gauche signifie que notre homme recherche une aventure d'un soir. A droite, une femme à marier, en arrière, qu'il n'est pas intéressé par les femmes. Attention, c'est ensuite la femme qui prend l'initiative. Au bout de sa cape noire lorsqu'elle est célibataire elle a des gros pompons en laine.

 Lorsqu'elle est intéressée par un homme elle se place en face de lui et agite ses pompons. Tout simple! Sauf qu'il ne faut pas rater le coche car toute cette petite séduction se joue lors des fêtes organisées et des grands rassemblements soit 2 ou 3 fois par an. Pas intérêt d'être malade le jour de la fête!















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