Recoleta sur les traces d'EVA


Elle est passée par ici, elle repassera par là... Eva Perón, la femme de l'ancien président argentin du même nom, décédée à 33 ans, ici toujours présente dans l'inconscient collectif. Son corps fut à l'époque transporté sous un faux nom en Italie, puis rapatrié en Argentine malgré l'opposition de la nouvelle femme de Peròn, sous la pression populaire des années plus tard. 
Eva a marqué son temps et la ville BA en garde son emprunte. Des Champs Elysées argentins, la Avenida 9 de Julio, en passant par les parcs, on la voit partout. Elle a aussi un musée qui lui est dédié dans la ville. 
Quand on visite le cimetière de Recoleta, assez spectaculaire par la hauteur de ses dernières demeures, il n'est pas rare de croiser des touristes à la recherche de la non moins célèbre Eva.
Premier essai donc, un dimanche ensoleillé, j'arrive devant l'immense entrée du cimetière, qui pas de chance, fermait justement ses portes... Je me suis résolue à faire un tour dans la petite église accolée pour ne pas rester bredouille et comme tous les dimanches, jour de Féria (marché) j'en ai profité pour faire le tour des boutiques en quelque sorte.
Deuxième essaie, je vérifie les horaire d'ouverture, enfin surtout de fermeture: 18h, il est 16h30, comme d'hab je suis large! Et comme j'ai de la marge, je me demande, j'y vais, j'y vais pas... bon il est 17h, le vent souffle, aller c'est le moment propice: j'y vais. En route d'un pas rapide car, bah oui, il pleut maintenant (je me dit que ça fait bien journée d'enterrement) je rabat mon foulard sur ma tête parce que quand même, il faut toujours prévoir le nécessaire pour se mettre à l'abri des frisottis (surtout quand tu rend visite à  une célébrité)... hophophop je file, je file tellement que j'ai raté la rue où je devais tourner mais, détail, vu qu'il n'est que 17h15 (environ car bien sur je voyage toujours sans montre, tel mon quotidien) je demande mon chemin une ou 2 fois, je croise une pendule, ah! 17h30, selon ma dernière informatrice, je ne suis plus très loin. Je reconnais enfin les lieux vus le dimanche passé, je fais le tour au pas de course. Ouf, j'arrive, c'est encore ouvert! Là comme je l'avais lu dans le routard la chasse à Eva ne fait que commencer, bien difficile de trouver son chemin, on se croirait dans une mini ville avec des ruelles en enfilade. Seul indice, le caveau familial est au fond du cimetière à gauche... J'avance, j'essaie de demander aux derniers visiteurs si ils savent où aller, mais manifestement on en est tous au même point. L'heure tourne, des parapluies au loin, les gardes font la dernière ronde "esta cerrado" donc, là je me sens un peu comme dans une épreuve de fort Boyard, j'ai toujours pas la clé mais j'arrive au bout du sablier. Mais je ne peux me résoudre à manquer mon coup une fois encore! Genre je n'ai pas bien compris, je m'approche du gardien et dans mon espagnol toujours pas très évolué après un mois ici, je me la tente: "Donde es Eva???" le gars sympa: "Elle est pas facile à trouver, Tu viens d'où?"(en espagnol), c'est cool, il me propose de m'accompagner, mais pour lui non plus, pas si simple de s'en rappeler! On croise un couple qui se greffe à l'expédition. Et la voilà!!! Mon petit guide du jour me propose même de prendre une photo souvenir devant Eva... "C'est tout ce que tu voulais voir, car il y a plein de gens connus ici..." "Oui, c'est gentil, je reviendrai..." bah oui, ça ferme, t'as oublié!



























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